mercredi 20 août 2014

Mes coups de cœur pour les Journées du Patrimoine 2014

Lors des Journées du Patrimoine, le 13 et 14 septembre, on peut faire une balade avec notre Maison Médicale de Herstal. Voir pour cela mon blog http://hachhachhh.blogspot.be/2014/02/journees-du-patrimoine-13-et-14.html pour la description de la balade et  http://hachhachhh.blogspot.be/2014/02/la-bataille-de-rhees-du-5-aout-1914.html pour un aperçu de la bataille de Rhées.
Les mêmes jours, le sam. et dim. à 14h et 15h le Musée herstalien organise un circuit guidé (1h30).
«sur les traces des soldats de la bataille de Rhées ». Place Licourt 25, Herstal 04 240 65 15 / museecommunal.herstal@teledisnet.be
Et il y a moyen de visiter le Fort de Pontisse, le premier fort à essuyer les tirs de l’obusier « Grosse Bertha ». On peut se rendre compte des dégâts qu’un obus de 420 mm peut faire sur du beton non armé utilisé par Brialmont en 1886. Sam. et dim. de 10h à 12h et de 13h à 18h / Visites guidées : sam. et dim. à 10h, 11h, 13h, 14h, 15h, 16h et 17h (1h). Rue de la Ceinture, Pontisse 0498 16 48 34 / fort@mfconcept.be / www.fortdepontisse.net
Il y a aussi quelques autres activités intéressantes. Même si je dois avertir : c’est souvent des monuments que l’on passe tous les jours sans encore les remarquer. Mais le contenu est parfois intéressant.

Un chevalier teutonique de Robermont au musée de la Pierre de Sprimont

On peut aussi aller voir à Sprimont un chevalier teutonique au musée de la Pierre. Au départ ce monument était à Robermont. Dès l’occupation de Liège, les Allemands exigeront et obtiendront de la Ville de Liège un enclos pour inhumer leurs soldats. En 1916 fut érigée sur une parcelle de Robermont une colonne surmontée d’un chevalier en armure. En décembre 1918, cette statue de petit granit « qui froissait le sentiment public » fut reléguée dans les réserves du cimetière avant d’être transférée au musée de la Pierre où vous pourrez la découvrir.
Ouverture : sam. de 14h à 17h et dim. de 10h à 12h et de 13h à 18h / Visites guidées : sam. à 14h et dim. à 11h, 14h et 16h (20 min.).
Ca vaut la peine aussi de visiter le mémorial élevé aux victimes alliés de la guerre 1914-1918 à Robermont. Au centre d'un grand arc de cercle s'élève une stèle de 17 mètres de haut. De chaque côté, des bas-reliefs sculptés évoquent l'invasion de la Belgique finale. L'ensemble conçu par l'architecte Rogister a été inauguré par le roi Albert Ier le 24 octobre 1926. Les statues sont l'oeuvre du sculpteur Oscar Berchmans. Face à cela le champ d'honneur regroupant plusieurs monuments des pays concernés par les deux guerres. À noter également ceux qui rappellent les victimes juives du camp d'extermination de Dachau. Un monument évoque aussi la mémoire de cinq fonctionnaires du cimetière. A côté, très discret, un enclos allemand. Au départ, le stèle était orné d’un chevalier teutonique. En décembre 1918, cette statue fut reléguée dans les réserves du cimetière avant d’être transférée au musée de la Pierre.
Deux d'entre eux ont été tués sur le champ de bataille, l'un est mort en captivité et les deux autres ont été assassinés par les Allemands le 22 août 1914. Sous prétexte d'une embuscade qui leur aurait été tendue, les Allemands ont tué sur place deux fossoyeurs. C'est aussi à Robermont que se trouve la sépulture de Jules Hentjens, le capitaine du remorqueur Atlas V qui, en 1917, força les barrages allemands pour faire passer des volontaires en Hollande.
Et puis c’est l’occasion d’aller saluer le dirigeant révolutionnaire Célestin Demblon qui était opposé à la participation du POB au gouvernement de guerre : "Celui qui a faim, n’a nulle part une patrie, les pauvres n’ont pas de patrie, ils n’ont rien à perdre dans cette guerre parce qu’ils n’ont rien."
Il écrit en 1915 La Guerre à Liège (Paris, Librairie anglo-française).  En 1918 il n'est pas resté insensible au grand espoir que la création de l'Union soviétique a fait naître: «Je suis pour la révolution russe, qui constitue une forteresse pour la classe ouvrière du monde entier. Sans cette forteresse, sans cette révolution, la bourgeoisie n’aurait pas fait de concessions concernant la sécurité sociale au POB. Une sécurité sociale que la bourgeoisie jette à la tête des travailleurs par peur panique du bolchevisme dans notre pays, comme on jette un os à un chien dangereux
Le 13 Juillet 1922 il se fait attaquer durement pour son pacifisme à la Chambre des représentants, y compris par la gauche socialiste.
Et puis il y a encore à Robermont deux souvenirs d’une autre guerre, celle de 1870, qui a elle aussi menée à une révolution, celle de la Commune de Paris.
En février 1999 un  monument élevé en 1872 à Robertmont par la colonie allemande de Liège a été vandalisé. Il représentait un aigle perché au sommet d'une colonne frappée d'un médaillon, la tête tournée vers l'est. L'aigle a été arraché à son perchoir et emmené par les voleurs... En 1870, trois soldats de l'armée allemande blessés lors du siège de Sedan avaient été fait prisonniers et soignés à l'hôpital militaire de Liège. Ils n'avaient pas survécu à leurs blessures. A cette époque, la colonie allemande de Liège était forte de quatre à cinq mille résidents, estime Lambert Grailet, qui consacra en 1986 une notice historique au site de Robertmont et notamment au monument à l'aigle. Les Allemands de Liège se cotisèrent pour édifier le monument à l'aigle tournant la tête vers le «Vaterland». Néanmoins, la sympathie pour la France vaincue était grande en dépit de la neutralité de la Belgique dans le premier des trois grands conflits franco-allemands. On discuta d'abord beaucoup de la pose de quatre petits canons au pied de la colonne (une symbolique jugée agressive envers la France, d'autant qu'on soupçonnait ces canons d'être du butin de guerre). La colonie française de Liège lança alors à son tour une souscription et édifia une stèle à la mémoire des Français décédés également à Liège durant la guerre. La querelle s'apaisa alors.

Des prisonniers russes sur la ligne ferroviaire Gouvy-Saint-Vith

A Gouvy / Limerlé, un parcours (± 60 km) fera découvrir les monuments aux morts dont face à l’église, le monument dédié aux victimes des deux guerres, y compris 17 prisonniers russes qui ont construit l’ancienne ligne ferroviaire Gouvy-Saint-Vith durant la 1re GM. Vous verrez l’emplacement de leur camp de prisonniers à Beho. Le Syndicat d’Initiative des Deux Ourthes asbl a développé un « Circuit de la mémoire » de  60 km (voiture ou moto), avec des panneaux didactiques. Itinéraire à retirer sur place, sam. et dim. de 9h à 17h. Rue de la Gare 31, Limerlé 080 51 01 80 / s.i@gouvy.eu / www.gouvy.eu SI Gouvy. Un professeur d’histoire de l’Athénée Royal de Vielsalm a reconstitué avec certains de ses élèves l’histoire de ces hommes.

A Waimes un petit camp de prisonniers russes

A Waimes / Robertville vous verrez l’emplacement du petit camp de prisonniers russes arrivés en mars 1943 au nord de Bosfagne (Sourbrodt).
Visites guidées : sam. et dim. à 10h30, 14h et 16h (1h15) / Animation : expo Les Cantons de l’Est dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale (sur le parking de Bosfagne).
Une croix orthodoxe, la Croix des Russes, en est le seul vestige. Au nord-est du pont de Bosfagne sur la Rur, elle fut érigée en 1963.
Au cours de la première guerre mondiale, le camp avait été un centre d'instruction par lequel passaient les recrues avant leur envoi au front. En mai 1940 le camp fut remis en activité par la Wehrmacht.  250 civils trouvèrent un emploi.  On y comptait parfois jusqu'à 2000 hommes à l'instruction.  De nombreux prisonniers d'abord polonais, serbes puis russes furent hébergés au camp et employés comme casseurs de pierres. Dès mars 1943, les hommes valides des environs étant enrôlés dans la Wehrmacht, des prisonniers russes supplémentaires arrivèrent et furent parqués dans le petit camp de Bosfagne .   Ils furent occupés tant aux travaux forestiers qu'à ceux de la ferme, remplaçant les hommes de la région qui avaient été enrôlés par la Wehrmacht. Le 9 août 1944, alors qu'un contingent de recrues était rassemblé en dehors des bâtiments, l'aviation US bombarda le Camp.  Venant de l'Est, après avoir effectué un crochet, les bombardiers lâchèrent leurs bombes.  Trop tôt toutefois, si bien qu'une partie des installations, celle des permanents, échappa à la destruction.  Il y eut cependant 200 tués (allemands et prisonniers russes) enterrés d'abord dans une fosse commune à Nidrum.  70% des bâtiments devinrent inutilisables, sur 145 blocs, 30 furent démolis et 80 autres endommagés.  Ce bombardement préparait la libération du Camp et le 12 septembre 44, les troupes US de la 9 Div Inf occupèrent le Camp d'Elsenborn.  Avant de quitter les lieux, les Allemands incendièrent ce qui restait des installations.
Le Camp fut occupé par l’armée américaine qui le baptisa BUZZ BOMBY ALLEY suite aux passages fréquents de V1. 

Le monument Chaltin, un des rares témoins de l’implication du Congo dans la Grande Guerre

A Erpent (Namur) le Cercle Royal des Anciens Officiers des Campagnes d'Afrique, et l'Union Royale des Fraternelles Coloniale nous fait découvrir le monument Chaltin, une œuvre du sculpteur Elström. Mais ce n’est pas les qualités artistiques du monument qui sont importants. Ce monument est un des rares témoins de l’implication du Congo dans la Grande Guerre, au moins en Belgique. Contrairement aux français, le gouvernement belge a jugé plus sage de ne pas confronter ses indigènes au front européen. Ce qui ne l’a pas empêché de mener la campagne de Tabora contre les colonies allemandes. Il y a eu plus de morts dans cette campagne que pendant les 4 années derrière l’Yser. Lesfrançais par contre ont utilisé massivement des troupes noires. Des tirailleurs Sénégalais ont d’ailleurs sauvé Dixmude en octobre 1914. Voir mon blog (en grande partie en néerlandais)
http://huberthedebouw.blogspot.be/2014/06/de-koloniale-troepen-in-de-slag-om.html
Il y a donc peu de congolais qui se sont battus en Belgique. En 1914, le colonel Chaltin couvrit la retraite de l’armée belge écrasée dans ses forts à la tête du Corps des volontaires congolais comptant 250 coloniaux et quatre Congolais. On pourra y découvrir les positions successives occupées par cette troupe sur le champ de bataille de Namur.
Ouverture : sam. et dim. de 10h à 17h / Visites guidées : sam. et dim. à 10h30, 11h30, 13h30, 14h30, 15h30 et 16h30 / Circuit libre (voiture) : itinéraire sur http://rol- leke.wordpress.com/monument-chaltin. Avenue des Acacias (parking de l’école), Erpent 081 30 50 11 ou 0472 89 32 91

Amé Fiévez, seul Wallon parmi les martyrs de la cause flamande

Au cimetière de Calonne, Antoing met à l’honneur Amé Fiévez, mort le 26 mars 1917 sur l’Yser. Amé Fiévez, seul Wallon reposant parmi des soldats de 14-18 martyrs de la cause flamande, a été longtemps "oublié" au pied de la tour de l'Yser. Les nationalistes flamands  ont créé un mythe sur les frères Van Raemdonck, tous deux sergents lors de la Première Guerre mondiale. Ils étaient devenus le symbole des soldats flamands qu’on envoyait à la mort dans une langue qu’ils ne comprenaient pas. Une histoire fausse. Les deux frères n’étaient pas ensemble. Leurs corps se trouvaient à plusieurs mètres de distance. Mais il y avait bien un corps sur Frans Van Raemdonck, celui du caporal wallon Amé Fievez qui a même été enterré dans le même cerceuil.
C’est Luc de Ryck, bourgemestre de Temse, d’où venaient les Van Raemdonck, qui avait détruit ce mythe dans un livre. Il a remis solennellement un exemplaire à la famille d’Aimé Fiévez. Germaine Pattyn - Fiévez: “On ne doit pas faire de distinction entre Flamands et Wallons. Nous sommes tous humains, nous sommes tous belges”. 
Fiévez a eu droit à son premier hommage solennel en 2012 au Pèlerinage de l'Yser. Un monument avait été érigé à Dixmude dans les années 30. Restauré au début des années 1950, celui-ci se trouvait il y a peu dans un état pitoyable. Il a été restauré une nouvelle fois et ré-inauguré en 2013 à Ypres, en présence du bourgmestre de la ville d'origine du caporal wallon, Antoing. Steven Maes du musée de la Tour de l'Yser: "Le monument reste important, surtout en période de querelles communautaires, pour démontrer que durant la Première Guerre mondiale, les Flamands et les Wallons combattaient ensemble". Comme le dit très bien Paul De Belder du comité de pélérinage de l’Yser: “Une guerre ne connait que des perdants. Sous cet angle la différence entre flamands et wallons est négligeable” (Knack 10/8/2012).
Consacré « Territoire de mémoire » en 2012, le Parlement wallon s’est également associé à l’hommage au soldat wallon A.-J. Fievez. La visite sera accompagnée par des personnages historiques et des membres du personnel du Parlement wallon. Saint-Gilles, siège du Parlement wallon ;  sam. et dim. de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 / Visites guidées : sam. de 11h à 16h et dim. de 10h à 16h.

Une expo  postposée « Liège 1914-1927, mort et résurrection d’un bassin industriel »

Les JdP annoncent  une expo  « Liège 1914-1927, mort et résurrection d’un bassin industriel » au palais des princes-évêques de Liège, montée par le CHST de notre ami Robert Halleux. Cette exposition est postposée.
Elle se veut dans les commémorations de 1914 une réflexion sur la destinée du bassin industriel liégeois. Lors de la guerre de 1914, comme les patrons avaient refusé de travailler pour l’occupant, les usines furent méthodiquement démantelées. L’équipement lourd (hauts-fourneaux) fut ferraillé, les machines-outils les plus modernes transportées en Allemagne. Il y eut chez les travailleurs le chômage et la famine. L’Allemagne réduisait à néant un concurrent industriel. Le rééquipement des usines commença dès l’armistice. Ce que les Boches n’ont pas réussi, la Région Wallonne le fait : en privatisant en 1997 sa sidérurgie, elle déroule le tapis rouge pour Mittal qui, après dix ans de lutte, ferme la sidérurgie à chaud en 2014.

Report de l’inauguration d’un monument aux immigrés espagnols

Place saint-Léonard, où en sont les travaux de construction d’un monument aux immigrés espagnols ayant fui la dictature franquiste? La Ville a approuvé en 2013 le budget. Les Journées du Patrimoine annoncent des visites guidées et une expo No Pasaràn, hôtel Somzée, Féronstrée, des Territoires de la Mémoire asbl) et une animation autour de la figure de F. G. Lorca au CPCR - Centre polyculturel Résistances, Jonruelle, Terre d’accueil. Mais il y a eu des problèmes de délais et l’inauguration a été fixe pour le 3 octobre.
Sur cette place, réhabilitée en 2001, est déjà érigée une stèle en mémoire des prisonniers politiques de la guerre 40-45.  
Voir mon blog http://hachhachhh.blogspot.be/2014/03/au-pied-des-coteaux-un-texte-de-lorca.html

Juprelle / Lantin- Fort de Lantin - ARTISANAT DES TRANCHEES (la collection de douilles de Robert Halleux)

Construit en 1888, le fort de Lantin constitue un témoin unique de l’architecture militaire de la fin du 19e s. Son infrastructure est en effet parfaitement conservée et, grâce à des travaux de rénovation, le massif central est le seul reconstitué comme à son origine. Un parcours-spectacle avec audioguides quadrilingues permet aux visiteurs de se rendre compte de la vie de la garnison au moment des combats d’août 14. Ouverture : sam. et dim. de 10h à 12h et de 12h30 à 18h.
Rue de Villers 1, Lantin 04 263 34 48 / lesamisdufortdelantin@edpnet.be / www.fortdelantin.be.
On connaît souvent mal tout un art développé durant les quatre années de la guerre 14-18 par les soldats au front. Robert Halleux a offert sa collection de douilles de 14-18 au Fort de Lantin. A cette occasion le CHST a édité une brochure ARTISANAT DES TRANCHEES ; Coordonné par Robert HALLEUX, avec des textes de Pierre DELOGE, Arnaud PETERS et Xavier de PARIS. ISBN : 978-2-87130-365-7.
Voici un quelques extraits de la correspondance de guerre de Jean Pecher, un fils à papa anversois.
 « Les hommes ont trouvé du nouveau: ils prennent des éclats des cloches trouvées dans les ruines de nos églises. Ils fondent ce bronze et font des bagues bien originales. La bague que je vous envoie vient de la cloche de l’église de Reninge. La cloche portait la date 1167. C’est donc assez intéressant”.
« J’ai trouvé un magnifique obus de 75, plus grand qu’une bouteille, et que je vous réserve pour mon prochain congé. Si je parviens à passer tous les octrois, douanes et autres, vous aurez sur votre cheminée un bel objet ».
« Je suis grand collectionneur de souvenirs de guerre et dernièrement j’avais acheté un merveilleux obus de ’15 cm’, haut d’environ 35 cm, et je me cassais la tête pour tâcher d’envoyer ce bibelot à l’arrière. Or, j’ai trouvé. Euréka ! J’ai remis ce précieux souvenir, bien emballé, chez Oplieger & Noullet à la Panne qui le conserveront jusqu’après la guerre ! »

Amay propose une découverte des Maisons du Fonds du roi Albert

Créé par arrêté-loi du 23 septembre 1916 du gouvernement en exil au Havre, le Fonds du Roi Albert avait pour mission de procurer aux sinistrés belges des habitations temporaires sous forme de baraquement en bois. Témoin de cette réalité, la maison Roi Albert, ouverte exceptionnellement au public, accueille une exposition explicative sur la création et l’utilité du Fonds du Roi Albert. Pour mémoire, il y eut 13 000 unités de ce type, puis le Fonds fut dissous en 1923. Il subsiste quelques «baraques » ou «maisons du Roi Albert », toujours à usage d’habitations ou d’abris de jardin.
Animation : expo, dim. de 10h30 à 18h.
Rue du Viamont 2, Amay 0491 33 19 63 / timmermans_amcd@yahoo.fr Maison Roi Albert
Herstal aussi a ses baraques Albert ! En 1928, l’administration communale de Herstal achète 322 de ces baraques, pour ‘résoudre’ la crise du logement créée par les démolitions de la FN pour agrandir ses ateliers et par l’Etat pour la rectification de la Meuse : une perte de 325 maisons. Presqu’un siècle  plus tard quelques dizaines de ces baraques sont toujours habitées…

Ce patrimoine est l’indice d’une crise de logement permanente et centenaire. Une crise qui ne risque pas de s’arrêter. Dans la situation actuelle ces baraques ne vont pas disparaitre bientôt ! http://hachhachhh.blogspot.be/2013/12/historique-du-logement-social-herstal.html



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