mercredi 21 décembre 2016

27ième Balade-santé MPLP Herstal : les coteaux du Thier à Liège et le terril Batterie nouveau



La maison médicale Médecine pour le Peuple MPLP de Herstal organise chaque deuxième dimanche du mois une balade santé. Notre 27ième en janvier 2017 a arpenté les coteaux du Thier à Liège et le terril Batterie nouveau. Départ  rue de l’Ermitage au Thier à Liège. Nous nous trouvons ici sur le GR des terrils que nous retrouverons en fin de notre balade. L’église paroissiale Saints-Victor-et-Léonard est une des multiples églises néo-gothiques construites pendant la période de majorité catholique absolue d’avant-guerre. Elle a été consacrée en 1905, d'après les plans d'Hubert Froment et de Clément Léonard. Notez le double dédicace, habituel sous l’ancien Régime mais quand même déjà un peu ringard vers 1905… Léonard, c’est pour les mineurs. Mais Victor ? Va deviner !
Faisant face à l'église, une curieuse maison de style néo-roman, datant du début du 20e siècle. Voici ce qu'en dit l'IPIC: "Façade-pignon en moellons de grès et calcaire, agrémentée d'étranges sculptures. Loggia sur console de calcaire figurant un personnage barbu. A côté un manoir qui pourrait être du même architecte, ainsi que l’ex-restaurant l’Ermitage et la maison du curé".
Par l’avenue Dieudonné Lambrecht - surdimensionnée - nous descendons par la rue Thier-à-Liège.
Dieudonné Lambrecht est né dans le quartier de Thier-à-Liège en 1882. Il a été fusillé par les allemands à la Chartreuse en 1916. Il fut le fondateur du réseau de renseignement allié Lambrecht qui sera repris par Walthère Dewé.
Une souscription publique a permis d’ériger un imposant mémorial Place Saint-Barthélemy, inauguré le 14 juillet 1930. Les pierres proviennent des fondations de l'ancienne cathédrale Saint-Lambert.
Dieudonné ne faisait pas que du renseignement. Le groupe de Stavelot fournissait cachettes et moyens de subsistance aux prisonniers russes évadés du chantier des nouvelles voies ferrées allemands, de Born à Vielsam et de Saint-Vith à Gouvy. Fin 1917, des dizaines de villageois de son réseau seront emprisonnés pour cela.

La rue Thier-à-Liège et les dégâts miniers

Nous descendons un bout de la rue Thier-à-Liège. Cette rue était l’unique artère du hameau vers la ville, difficilement praticable au charroi (pente de 11%). Certains disent qu’elle était très fréquentée et importante pour l’approvisionnement en grains venant de la Hesbaye. Je crois  plutôt que ces transports passaient par le fond des Tawes et la Vieille Voie de Tongres. L’expansion de ce hameau justifiant la construction de cette église imposante en 1905 et de l'école fondamentale du Thier-à-Liège en 1890 (en 2015 on a célébré ses 125 ans) s’explique probablement par la Chaussée Brunehaut. Selon notre historien local M. Collart-Sacré, « on donne improprement le nom de Chaussée Brunehaut à une voie de grande communication qui fut établie en 1846. M. Vergote, chef de division de la voirie vicinale écrit en 1849 : ‘La construction de cette voie de grande communication traverse sur une longueur de 9.885 mètres le territoire de 7 communes qu’elle rattache à deux grandes routes’. La Chaussée Brunehaut officielle est déclarée chemin de grande communication N° 86 par arrêté de la députation permanente le 10/9/1863.
Le Thier-à-Liège connait un deuxième boost en 1910, quand on crée le boulevard Solvay, dans la foulée de la création d’un Boulevard des hauteurs contournant toute la ville, dans le cadre de l’expo de 1905 et le 75ième anniversaire de la Belgique. Ce boulevard périphérique de Cointe à Sainte-Walburge et au Thier-à-Liège était le rêve de Gustave Kleyer, et il a fallu des années pour la réaliser.
Après le guerre, en 1920, on y crée le noyau de la cité-jardin du Tribouillet.
Au début de la rue Thier-à-Liège, quelques maisons sérieusement désaxés suite aux dégâts miniers. Nous prenons à droite un sentier qui serpente le long des coteaux. Ne cherchez pas un lien avec le Boulevard au-dessus. Ce dédale de sentiers est le résultat d’une urbanisation un peu sauvage dans un hameau replié sur soi-même, et le boulevard a coupé plusieurs de ces ruelles (dont la rue Coupée que nous emprunterons plus loin ?).
Nous arpentons la rue Besonhez et la rue du Géron pour remonter sur la Boulevard par la rue de la Sèche. Nous descendons sur le site de Batterie Nouveau par la rue Coupée et le sentier qui longe l’ancienne buvette. C’est ici qu’en 2012 Liège a voulu créer le tout premier camping touristique.

Le charbonnage Batterie a fait vivre aussi des générations de gens de robe...

Les concessions de la Batterie comptent parmi les plus anciennement exploitées de l’Europe et peut-être du monde. Batterie provient de la réunion de Batterie (décret du 1/5/1830) et Bouck et Gaillard-Cheval (1/5/1830). Avant ça il y avait sur la concession 50 bures. Plus tard Batterie devient un des sièges de la Société anonyme des Charbonnages de Bonne Espérance, Batterie, Bonne-Fin et Violette. Cette S.A. se trouvait au sud et à l'est des Charbonnages de Patience et Beaujonc et des Charbonnages d'Ans et de Rocour, et au nord-ouest des Charbonnages de Wérister. Les concessions se trouvaient réparties en deux ensembles, séparés par la concession des Charbonnages de la Grande Bacnure. La faille Gaillard Chevalétait considéré comme la limite avec la grande Bacnure. En principe une faille était facilement reconnaissable: la couche de charbon disparaissait et se retrouvait plus bas ou plus haut. Mais celle-ci n'était pas nette ce qui a fourni matière à un tas de procès.


Quelques exemples trouvés dans les archives relatifs aux concessions limitrophes. 1827-1830.
Procès contre la société charbonnière de Bellevue et Bienvenue. objet: limites des concessions. arrêt de la Cour d'Appel. 23 décembre 1854. 1854-1854 1 dossier
 Procès contre la société charbonnière de Bonne-Espérance. Batterie et Violette. objets: limites des concessions. 1907-1912. 1907-1912 1 dossier
 Procès en appel contre la société charbonnière de Bonne-Espérance. Batterie et Violette. objets: limites des concessions. 1914. 1914-1914 1 dossier
Plans des concessions de la Grande Bacnure et des exploitations voisines. XXe siècle. 1 dossier
En 1862 la société perd un procès en cassation dans l’affaire du cens de l’areine intentée par la société de Richonfontaine à la houillère. Ce cens était dû pour évacuer les eaux des charbonnages dans une galerie. Ce procès avait commencé en 1846 ! L’œil de l’areine de Richonfontaine est toujours visible dans la rue Mère Dieu. Après 16 ans de procédures (les charbonnages faisaient aussi vivre les gens de robe…) elle est condamnée à payer le quatre-vingtième panier. Cette redevance court de 1846 à 1863 soit 24.018 hectolitres (Batterie cessera seulement en 1873  d’utiliser l’hectolitre comme unité de mesure). Pour éviter ce cens  le Conseil d’administration ferme son charbonnage Bontemps qui utilisait cette  areine pour évacuer ses eaux (centenaire de Bonne-Espérance, Batterie, etc. p.23).

Ce cens de l’areine remonte au Moyen âge : les chanoines et autres féodaux font creuser des galeries d’évacuation des eaux des mines. Ils se faisaient payer pour ça le 80ième panier. Napoléon remet la propriété du sous-sol à la Nation et avec ça ce cens aurait dû disparaître. En 1791 les exploitants doivent faire ‘acte de conquête’ par la loi dite Mirabeau de 1791. Lors de la promulgation de la loi de 1810 sur l’organisation des mines un tas de litiges sont non résolues. Le régime minier de 1810 prévoit d’ailleurs deux catégories:
les areines appartenant à des personnes privées ou des institutions; il s'agit souvent d'areines anciennes pour l'usage desquelles les concessionnaires continuaient à payer le cens d'areine; 
les areines creusées ou rachetées à leurs propriétaires privés par les concessionnaires et qui font désormais partie des ouvrages miniers de la concession. 
En 1830 le Royaume de Belgique ne touche pas à ces ‘droits acquis’. Le cens d'areine est régulièrement invoqué devant les tribunaux jusqu'au début du 20ème siècle.
Après la régionalisation de la matière en 1980, le décret du Conseil régional wallon du 7 juillet 1988 sur les mines a abrogé l'essentiel des lois minières (articles 1 à 73). Toutefois, fondamentalement, il n'a pas changé grand chose au régime d'octroi des concessions: la totalité des 252 concessions existant en 2011 sont toujours sous ce régime, soit celui de 1810.

Un souterrain de Batterie au  Bâneux


Sur la paire du charbonnage Batterie un alignement de quatre anciens puits. De là un souterrain débouchait sur le site du Bâneux, à Saint Léonard où se trouve encore l’ancien bâtiment administratif de la société. L’aménagement d’un tunnel entre le puits de la batterie et la faubourg Vivegnis, à une profondeur de 103 mètres, fut la
première décision du Conseil d'Administration du 13/2/1860, ainsi que le début des travaux pour une avaleresse de Batterie (un troisième puits) à 260 mètres.
La concession de la Batterie fut reprise en 1837 par la « Société anonyme des Hauts-Fourneaux et Charbonnages de Sclessin ». Du temps que je travaillais à Ferblatil j’ai encore exploré des galeries de ces hauts-fourneaux en dessous du skin pass. 

Contestation du plan communal d'aménagement n° 40 dit « Thier à Liège »


Finalement ce litige s’est éteint tout seul par l’arrêt de l’exploitation. Et aussi parce que les promoteurs ne se sont pas pressés pour venir construire tout autour de ce terril. Un arrêté ministériel du 21 janvier 2016 approuve l'abrogation, à l'exclusion de ses révisions partielles, les plans communaux d'aménagement nos 40bis, 40/3, 40/4 et 40/5.
En 1952 Liège lance un plan communal d'aménagement n° 40 dit « Thier à Liège » que le charbonnage contestera pendant des années parce que ce plan  limite les possibilités d’extension du terril Batterie nouveau. Le charbonnage avait patiemment acheté tout terrain limitrophe qu’elle pouvait. A plusieurs reprises les services d’urbanisme interviennent notamment pour arrêter les déversements du côté chemin Soquette. Ce que le charbonnage accepte après des années et ce qui explique le dernier lieu de déversement en direction de la Chaussée Brunehaut.
Sur ces terrains menacés d’expropriation se trouvait aussi un camp de prisonniers. La direction du charbonnage de la Batterie argumentait que: ‘les habitations sont des baraquements laissés par l’armée occupante qui les avait construit pendant la guerre à usage de camps de prisonniers. Une véritable colonie s’est installée dans ce complexe d’habitations dont les qualités, tout médiocres qu’elles soient, n’enlèvent rien à leur utilité. Un sort devra être fait à l’hébergement des ces ouvriers. Qui nous rendra la possibilité de les loger ? La ville de Liège envisage-t-elle  de mettre à leur disposition des logements à proximité di siège de la Batterie ? Ou encore, l’urbanisme de la ville autoriseront-ils la construction d’un autre camp de même capacité en matériaux légers ? Il importe de nous reproduire la même capacité-logement, la valeur de l’existant étant secondaire’.
Celui ou celle qui aurait des photos de ces baraquements peut toujours me contacter.
Le charbonnage est déjà en liquidation quand elle doit se défendre en 1969 contre plusieurs plaintes de riverains du Boulevard Hector Denis N°55 contre les émanations du terril qui est entré en combustion; c’est les liquidateurs qui répondent, en contestant une nouvelle fois ce PPA N° 40. En plus, « dans l’état actuel des connaissances en matière de combustion de terril, il n’existe aucun moyen pratique de mettre fin à ce genre d’incendie.. Cette difficulté technique rejoint notre impossibilité économique et financière, car notre société est en liquidation depuis cinq ans et qu’elle est notoirement insolvable ».
 
En 1965, au charbonnage de Batterie, des mineurs sont licenciés tandis que les autres manifestent leur mécontentement en partant en grève. Un peu plus de trois mois plus tard, le site de La Batterie fermait ses portes.
Sur Youtube les témoignages de 2012 de deux anciens mineurs, Francesco Basile et José Freire, et d'un habitant du quartier Saint-Léonard (Michel Defauwes). 

le terril Batterie nouveau vers 1900 - ill. F. Muller

Le terril Batterie Nouveau (ou terril du Poyou Fossé)

 Le terril Batterie Nouveau fait 14 ha. Dans les années 70, il a fourni du remblai pour l’hôpital de la Citadelle. Reboisé en 1984, aujourd’hui classé non exploitable, il est repris dans l’inventaire des paysages remarquables. Avec un peu de chance on y verra l’épervier, le faucon crécerelle ou la buse variable. Un véritable poumon vert aux portes de la ville.
François Demarteau, mineur au charbonnage entre 1957 et 1965, organise régulièrement des balades autour du terril Batterie Nouveau.
 On remonte par la boucle 412 du GR des terrils. Par la rue Haut des Tawes et le sentier de la Bure du Rossignol nous regagnons le Thier à Liège. Attention : le nom « chemin Bure du Rossignol» est tout frais, et le fruit du travail de l’'association des habitants du quartier des Tawes. C’est eux qui ont réaménagé pendant plusieurs semaines un chemin en bien mauvais état et replanté 240 pieds de haies. La commission de toponymie leur a autorisé à donner un nom à leur chemin….
Ce bure Rossignol a toute une histoire qui commence le 27/10/1780 avec un certain sieur Crahay qui commence une nouvelle bure : la Nouvelle Batterie. Ce Crahay est commissaire pendant la révolution française. En 1811 une veuve Danse introduit une demande de concession au titre de feu Crahay. Cette demande étant mal argumentée, s’ensuivront 20 années de disputes avec les voisins de Gaillard-Cheval. Comme si cela ne suffisait pas, en 1818 notre veuve fait réparer une ancienne bure appelée Bure Rossignol distante d’environ 200 mètres de la bure de la Batterie, celle-ci ne lui donnant plus rien à exploiter. La Société Bouck et Gaillard-Cheval fit assigner la veuve « parce qu’elle s’est permise de rehaver une ancienne bure dite Rossignol, que cette bure est non seulement reprise dans la demande de concession des demandeurs, mais qu’elle leur appartient, et qu’elle est au milieu de leurs prises ». Le 19/7/1824 la veuve introduit un nouveau dossier. En 1828 le tribunal les renvoie dos à dos, « attendu qu’aucune des deux parties a obtenu concession, d’où il suit que les tribunaux ne sont pas compétents, pour leur interdire la continuation des travaux ni pour les condamner à restituer les denrées qu’ils ont extraits ». Ce n’est pas un jugement de Salomon, ou de la pitié avec une veuve. C’est royaume des Pays-Bas qui essaye d’imposer un principe développé par Napoléon, que le sous-sol appartient à l’Etat…
En 1830 deux concessions sont accordées. Cette vendetta charbonnière se termine par la fusion de Batterie et Bouck-Gaillard Cheval, un demi-siècle plus tard, en 1875, au profit de Batterie, avec la famille Danse qui devient premier sociétaire.

Et  nos 100 mètres sur Herstal ?

J’essaye lors de  mes balades santé d’avoir au moins 100 mètres sur Herstal. Vous me demandez où ils sont. Et bien : il suffit de 100 mètres pour arriver à la ‘frontière’, la Lavaniste Voie. D’ailleurs, si on a le temps, on pourrait remonter de 500 mètres la voie pour traverse le golf de Bernalmont par un chemin vicinal fortement menacé. Si ce passage par le golf tomberait en désuétude, il disparaîtrait. Lors de notre première balade santé, en mars 2014, je suis passé exprès par là.
Aujourd’hui le golf a installé un panneau plutôt dissuasif. A mon avis, ils tâtent le terrain pour supprimer cette servitude. On avait jusqu’en 2011 une bible, l’Atlas des sentiers vicinaux établi en 1841. Ces atlas sont des beaux documents à l’aquarelle (une carte générale à l’échelle 1/10.000ème et des plans de détails au 1/2.500ème). Ils sont consultables au service d’urbanisme. 
Attention : cet Atlas  avait ses limites. La Belgique de 1841 était ultralibérale et la propriété privée atait sacré. Ces voiries vicinales sortaient du domaine public si elles ne servaient pas à un usage public pendant trente ans. L’inscription d’un chemin à l’atlas n’était qu’un acte purement administratif qui reconnaissait la vicinalité d’un chemin. Les chemins vicinaux sont reproduits par deux traits noirs et les sentiers et servitudes de passage public par des traits noirs interrompus. Lors de l’adoption de la loi du 10 avril 1841, il y a 169 ans, des gros propriétaires terriens ont ménagé la possibilité de récupérer un jour leur terrain. Il fallait que les usagers prouvaient eux-mêmes l’usage pour que le chemin restât soumis à la servitude.
En 1994, la Cour de Cassation « bétonne » la loi en renversant la charge de la preuve. Les juges décident que « des actes de passage accidentels et isolés » suffisent pour définir un passage. Et indiquent que le propriétaire qui veut faire usage de la « prescription acquisitive » doit prouver « l’absence de tout acte de passage, même occasionnel». Ce qui, commente un avocat s’avère « quasi diabolique» (ls 22/10/2010).
En 2011 la majorité PS-Ecolo-CDH du Parlement wallon a jugé ce renversement de la preuve insuffisant et ont revu ce statut : officiellement, l’imprescriptibilité de tout domaine public devenait un principe général. Très bien. Sauf que on a invoqué que l’Atlas n’était évidemment plus à jour pour créer un nomansland. Le gouvernement a proposé la mise en place de comités locaux pour actualiser ces atlas à partir d’« une reconnaissance sur le terrain » et pour préciser le rôle des provinces et les ressources mises à disposition des acteurs locaux et pour confirmer, supprimer, déplacer, voire créer des sentiers et chemins vicinaux « en fonction des situations de fait et de la nécessité de renforcer le maillage des chemins et sentiers pour rencontrer les besoins de mobilité douce actuels et futurs » ( llb 06/06/2011).
Des beaux principes, mais dans les faits,  l’entrée en vigueur du texte est reportée. En 2011 le gouvernement wallon a chargé les ministres compétents de lui revenir avec un rapport « pour le 15 avril 2016 au plus tard ».  Non seulement, on ne voir rien venir (on appelle ça encommissionner), mais on ne voit nulle part ces comités locaux. Je propose de nous y atteler sans délai. On pourrait commencer à mettre ces cartes sur internet, afin de mobiliser les acteurs locaux pour cette actualisation, par l’organisation de balades, publications, PICs verts et circuits balisés.

Nos balades-santé et la pandémie » de sédentarité

La revue médicale The Lancet du 28 juillet a chiffré le coût de la « pandémie »de sédentarité pour 142 pays représentant 93 % de la population mondiale. On peut annuler le risque accru de décès lié à une position assise huit heures par jour, en faisant au moins une heure d’exercice quotidien. La marche rapide à 5,6 km/h en est un exemple. L’Organisation mondiale de la santé préconise pour sa part au moins 150 minutes d’activité physique par semaine, moins que les 60 minutes quotidiennes recommandées par Lancet. Qui trop embrasse mal étreint : nos deux heures de balades-santé par mois sont un bon début…

Biblio

"Topo-guide GR 412 Est du Sentier de grande randonnée. Sentiers des Terrils." Namurois - Hesbaye - Bassin Liégeois. Moignelée - Blegny Mine 139,3 km complété par quatre circuits et une liaison.
Bulletin de la société royale Le Vieux-Liège, 2004, tome 14, no 308, Bornes commémoratives des puits de charbonnage- Batterie, p. 632-640,

2 commentaires:

Unknown a dit…

Je recherche le nom de la rue qui reliait la rue des Cotillages à la rue Haut des Tawes (je suppose que cette rue était un raccourci pour les mineurs qui se rendait au charbonnage de la Batterie).
Fin des années 1950 je me promenais dans ce périmètre.
Aujourd'hui cette rue n'est plus visible parce que plus utilisée et pas entretenue elle est recouverte par la végétation.
J'espère que quelqu'un pourra répondre à ma recherche et si il y a une photo montrant cette rue je serait vraiment heureux.
D'avance un grand merci.

jean-paul II a dit…

il devait s'agir de la rue Delours